Nous relayons ici le message envoyé par le Président de l'UHQB suite à une décision "brutale" de M. le Maire (une pétition est en ligne pour empêcher la destruction de ce LCR).
Stupeur d’apprendre hier que la mairie a décidé de raser le LCR "Les Tilleuls" au motif de "vétusté et de coût de remise en état incompatible avec le budget".
Ce local est très utilisé pour des fêtes, anniversaires, réunions, par des Meylanais de tous quartiers. Ses riverains peuvent en témoigner, il l’a toujours été et pas uniquement depuis la fermeture du LCR du Petit-Bois.
Il le sera d’autant plus avec la livraison des nouveaux immeubles qui va induire un doublement de la population du quartier, sans création d’aucun Local Commun Résidentiel, sans aucun espace public.Comment s'empêcher de penser au refus, depuis 2001, de mettre en place une démarche d'entretien préventif des équipements collectifs malgré les multiples alertes des associations de quartier.
Justifier ce choix par une "politique de bonne gestion budgétaire" n'est rien d'autre qu'une lourde faute d'appréciation de décideurs peu enclins à écouter les habitants au quotidien.
Annoncer ça la veille de la réunion publique du 13 février sur les aménagements des espaces publics est de la tartufferie. Laisser le choix entre mettre à la place un gros arbre ou trois petits n’est qu’une marque de cynisme.
Se servir de la Commission Extra-Municipale du 12 février pour nous faire croire à de la concertation n'est qu'une manœuvre politicienne de basse espèce. Déjà la piscine découverte des Ayguinards, rappelons-nous : de la consultation électorale ressortait un refus de la détruire mais les élus de la majorité d’alors, dont bon nombre sont encore en fonction, ont refusé d’en appliquer le résultat.
La réfection annoncée pour 2019 du Petit-Bois ne saurait excuser cette décision.
Les habitants ont besoin de se réunir en famille, de pratiquer des activités ensemble sans prendre leur voiture. Ils ont payé ces équipements à la construction du quartier, il s’agit d’un bien commun.
Réduire les possibilités de rencontres au moment où les besoins s'accroissent relève de l'inconscience.Nous tenions à vous informer sans délai de cette situation et de notre première appréciation.C'est ensemble que nous devons préparer et engager une action contre cette décision inacceptable.Le Président de l'UHQB